Apaiser le présent pour écrire la suite de l’histoire ensemble, pour nos enfants, quelles que soient nos origines, nos identités, nos territoires. 

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 « La France est devenue un patchwork de communautés qui s’affrontent ou qui s’ignorent, et tout cela nous est devenu insupportable.

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Notre identité est composée d'histoires venues du monde entier, et notre art de vivre s'en est nourri. Nos libertés reposent sur des conquêtes chèrement acquises, et que le monde nous envie. Ces libertés, en particulier celles des femmes, sont les premières à nous protéger, car lorsque les femmes sont écartées, exclues d'une société, celle-ci n'a plus aucune chance ni de prospérer, ni de s'épanouir.

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Pour certains d'entre nous, nos ancêtres sont venus d'ailleurs. Ils ont fait le choix de vivre dans ce pays et de devenir français. Quel autre choix pourrions-nous faire, nous mêmes ? Or, certains de ces Français ont peur qu'on leur dise : « Vous n'êtes pas chez vous ici, vous n'êtes pas les bienvenus ».

D’autres ont peur de ne plus être chez eux en France, qu’on ne respecte plus leur culture et leurs traditions, ou de vivre, comme c'est déjà le cas aujourd'hui, dans des lieux publics protégés en permanence par la police et l'armée.

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D'autres enfin craignent de ne plus trouver leur place dans une France qui se mondialise, et soupçonnent les « élites » de délaisser leurs territoires éloignés des grandes métropoles.

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Certes, la France est imparfaite, râleuse, colérique, versatile, sombre parfois, mais elle peut être aussi splendeur si nous le voulons. Personne ne parviendra à rassembler tous les Français autour de toutes les questions qui font notre société, ni autour des remèdes à tous les maux qui la traversent, mais nous pouvons être majoritaires autour d'un socle commun, dont l'objectif est de reconstruire la communauté nationale. Ce socle commun touche à notre identité, à notre art de vivre, à nos libertés, sans pour autant les réduire à un passé révolu, ni les condamner à un avenir rabougri.

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Cette France n'est pas parfaite mais elle est notre mère commune. Elle sera une chance si nous tous, parvenons à rassembler nos histoires, des cadeaux que nous offrons à la patrie qui nous a vus naître, ou qui a accueilli nos parents. »